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26 juin 2007

Dubfire - Global Underground 31 : Taipei

Je voulais écrire un article pour parler de cet extraordinaire duo de DJ d'origine iranienne et américains d'adoption : Deep Dish, pour ne pas les citer. J'en aurais profité pour parler de l'album de Sharam sorti en début d'année, pour le label Global Underground, Gu 029 : Dubai.

Je l'ai écouté à de très nombreuses reprises, et je l'ai vraiment aimé, et je trouve que les critiques considérant que c'est une production un peu trop commerciale pour le label sont excessives. Mais, je préfère parler de cet homme :

Dubfire

Ali “Dubfire” Shirizania

Quelques mots, dans la langue de Shakespeare, sur l'homme : « Growing up in the Washington, DC area, Dubfire spent much of his youth playing the guitar in school bands and listening to heavy doses of classic Hip-Hop, jazz/rare groove, dub reggae, new wave and industrial. Dubfire was also influenced by the local punk scene and the music of hometown bands like Fugazi and Minor Threat. Members of these bands also worked at a local record store called Yesterday And Today Records, and this is where Dubfire first picked up on the sounds of acts such as Kraftwerk, Ministry, Jesus & Mary Chain, Depeche Mode, Nitzer Ebb, Adrian Sherwood/On-U Sound and Einsturzende Neubauten. »

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Je me souviens avoir un jour écouté un mix de Deep Dish, un Essential Mix de Radio One : Live Sundissential. J'ai découvert une musique que je ne connaissais pas et j'ai eu envie d'explorer cet univers : c'est ainsi que j'ai pu me procurer deux enregistrements sur le label de Global Underground (celui de Nick Warren : Gu024 Reykjavik, et celui de Deep Dish : Gu025 : Toronto), et que je me suis pris une belle claque.

J'ai en quelque sorte tendu l'autre joue (le Gu021 : Moscow) : même cause, même effet ! Je ne pouvais qu'attendre avec impatience la sortie des enregistrements : l'album de Sharam était certes très bien (une belle maîtrise dans l'ensemble), mais là, je l'avoue avec surprise, je viens de prendre une nouvelle claque !

Gu031

Global Underground 031 : Taipei

Disc I :
1. Low End Specialists Feat. Gay Joy - It Comes From Inside (Inside-Apella) (1:16)
2. Francois Dubois : I Try (6:12)
3. BarBQ : Myself (6:07)
4. Lance Jordan & Boryka : Sun Is Rising (Ruff Mix) (5:48)
5. Julien Jabre : Swimming Places (Sebastian Ingrosso Re-Edit) (4:18)
6. And If : Finest Dream (Silicone Soul Remix) (7:16)
7. Booka Shade : In White Rooms (Neo Mix) (3:30)
8. Simian Mobile Disco : Hustler (1:15)
9. Ballroom : Remember Me (4:14)
10. Deetron Feat. Paris The Black Fu  The Afterlife (4:51)
11. Lula : The DJ, The Music & Me (Peace Division Remix) (5:43)
12. DJ Simi & DJ Marotta : My House (3:43)
13. Yoshimoto (2) : Du What U Du (Markus Schulz Remix) (5:57) .
14. Dubfire : I Feel Speed (Club Mix) (7:41)
15 X-Press2* Feat. Rob Harvey : Kill 100 (Carl Craig Remix) (6:45)

Disc II :
1. Angel Lopez : The First Rebirth (FX DJ Tool) (1:30)
2. Nitzer Ebb : Control I'm Here (Dubfire's Jamrock Remix) (7:02)
3. U&K : The Sax Track (5:58)
4. Nic Fanciulli : Lucky Heather (Dubfire's Lucky 13 Remix) (7:56)
5. Noir : My MTV (The Dolphins Remix) (5:11)
6. Robbie Rivera : Float Away (Dubfire's Casaplex Remix) (7:05)
7. DJ Vibe Feat. Ithaka : You (4:03)
8. Len Faki* : Die Rumpelkammer (5:02)
9. Depeche Mode : Everything Counts (Oliver Huntemann & Stephan Bodzin Dub) (5:34)
10. Samuel L. Session : Related (4:24)
11. Samuel L. Session : Can You Relate (4:23)
12. Emanuel Heinstein* : Satellites (3:39)
13. Alexander Kowalski Feat. Barca Baxant : Start Chasing (Extrawelt Remix) (6:04)
14. Ellen Allien & Apparat : Jet (Paul Kalkbrenner Remix) (7:11)

Le premier disque est plus facile d'accès que le second : il est très entrainant, un parfait mélange de technique et d'énergie. Je cite quelques exemples de ces morceaux absolument évidents que sont Myself (BarBQ), le puissant et néanmoins mélancolique Finest Dream (And If) - qui m'arracherait presque une larme s'il n'était pas si puissant, si hypnotique-, l'envoutant The DJ, The Music & Me (Lula), ou encore le Du What U Du (Yoshimoto).

Ce mélange de puissance et de technique le situerait à mi-chemin entre les productions de John Digweed et celles des DJ de trance hollandais.

On pourrait n'écouter que ce disque, on ne perdrait pas son temps : mais cela serait passer à côté des extraordinaires plages minimalistes du second. Certains morceaux n'en demeurent pas moins très puissants, comme par exemple les premiers titres Control I'm Here (Nitzer Ebb) ou The Sax Track (U&K), mais petit à petit, on bascule dans un univers plutôt minimaliste, - qui m'a fait penser à celui de Transitions vol.2 de John Digweed -, mais les morceaux sont à la fois plus sombres et plus dépouillés : le très hypnotique Lucky Heather (Nic Fanciulli) et le plus minimaliste My MTV (Noir) plantent le décors, et l'émergence de cette voix sur Float Away (Robbie Rivera) aux paroles étourdissantes telles un chant de sirène (« I want to take you down by the river, Where you can watch me undress, I want to lie with you in the water, Naked, floating on the sunlight ») nous amène à nous souvenir d'un vieux rêve de l'homme (celui de voler, - ou de planer). Petite transition, et le Die Rumpelkammer (Len Faki) redynamise l'ensemble et nous prend par surprise (du moins lors de la première écoute) lorsque retentissent les premiers sons caractéristiques d'un des meilleurs morceaux de Depeche Mode, à savoir Everything Counts (Oliver Huntemann & Stephan Bodzin Dub) : « The grabbing hands, Grab all they can, All for themselves, After all » en boucle pour le moment phare de cette album (et peut-être de l'année musicale) : « Everything counts in large amounts ». La suite est moins extatique, même si le morceaux de Samuel L. Session, Can You Relate, est hypnotique à souhait.

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« What happened to the techno, what happened to the music, what happened to the underground », comme le martelle le morceau Can You Relate de Samuel L. Session, sur le deuxième set.

Je lis ces quelques mots : « Shirazinia's first solo project is the mix CD "Dubfire: Taipei," two discs of the darker, deeper and moodier sound that he brought to the Deep Dish union. In fact, aging ravers might feel like their youth has been reclaimed because much of the mix recalls those experimental, underground State of the Union days. "I had certain songs that reminded me of those old days that I had just gotten and wanted to include" Shirazinia said.

J'en ai fini avec cette petit chronique de ce qui est pour moi, jusqu'à ce jour, l'album de l'année 2007 : je n'ai pas écouté le State of Trance 2007 d'Armin Van Buuren, ni le Sequential vol.2 d'Hernan Cattaneo, et je sais que le prochain album de Paul Van Dyk, In between, sortira au mois d'Août. Dubfire a néanmoins placé la barre très haut !

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Commentaires
S
Two years have passed since the last time i heard the amazing "Live Sundissential" from Radio One : this mix made me understand the meaning of the word "deep" ! ("deep house")<br /> <br /> I really do love their productions for "Global Underground" or "Renaissance" Labels, especially Global Underground 025 : Toronto's second set.<br /> <br /> That makes me think both Sharam and Dubfire are the world's best Djs (even if John Digweed's productions are really great : as someone said "Does any DJ listen to more music than John Digweed") : now they're starting a new career as solo DJ, i hope they will give us such a great albums they have used to give us...<br /> <br /> P.S.: Thanks for your comment : it gave me the idea to listen to Sundissential, tomorrow, when i'll be on the way to the place where I work !
S
really it's amasing to listenning again and again it's very issential feelings...the Essential Mix from Radio One : Live Sundissential right now i feel it stanger incomparable and is the best i love deep dish best wishes to all the members
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